Certaines personnes sont très populaires. D’autres le sont moins. Quant aux restes, ils ne le sont pas du tout. Joon Kyu et Ki Seok font partie de cette dernière catégorie. C’est peut-être leur solitude respective qui les a rapproché ou bien leur sensibilité mais que ce soit ça ou bien autre chose, rien ne change le fait qu’ils sont tous deux très proches. Joon Kyu sait tout à propos de Ki Seok, et pas uniquement grâce à son don, et inversement. L’un n’irait pas sans l’autre. Ah ! Quelle relation ambiguë que la leur.
A cause de son don d’empathie, Joon Kyu n’était pas vraiment entouré, découvrant toujours les émotions cachées, et bien souvent mauvaises, des personnes l’entourant. Mais peu importe ce don avec Ki Seok ! En effet, n’est-il pas l’innocence, la pureté et l’affection même malgré son apparente asociabilité ? Alors Joon Kyu a pu trouver en Ki Seok la personne qu’il cherchait depuis longtemps. Celle en qui il pouvait avoir aveuglement confiance et à l’inverse, Ki Seok a trouvé en Joon Kyu quelqu’un avec qui il pouvait être lui-même, ce dernier connaissant trop bien l’importance de la vérité. Et puis après tout, ce n’est comme si l’androgyne avait le choix ! Après tout, il ne pouvait pas tromper Joon Kyu.

Hyun ! Voilà comment Ki Seok appelle Ho Chull. Alors qu’il était encore renfermé sur lui et passait la plus part de son temps seul, Ho Chull était venu vers Ki Seok et lui avait tendu une main que l’androgyne avait saisi après un moment d’hésitation. Il était dehors, profitant de l’une des journées de liberté autorisées par l’orphelinat mais il en profitait seul, assis sur un banc. Et Ho Chull s’était assis à côté de lui, avec un sourire étrange sur le bord des lèvres avant de commencer à lui parler. Au début, la nature trop timide de Ki Seok l’avait empêché de répondre, puis finalement, des réponses très courtes, monosyllabiques, s’étaient faites entendre. Puis finalement, des phrases complètes. Puis, s’était senti bien en la présence de Ho Chull, Ki Seok lui avait demandé s’ils pourraient se revoir et s’est une relation fraternelle qui s’était crée entre les deux. Ki Seok avait retrouvé en quelque sorte une famille, une personne qui semblait à ses yeux être un rempart face aux dangers du monde.

Song Ji Hwan. Rien qu’à ce nom, Ki Seok frémit. Pas de peur ou quelqu’autre sentiment négatif mais parce qu’il l’admire. Pourquoi vous demandez vous ! Et bien d’abord parce que physiquement, il l’intimide. Son sourire, ses yeux . . . Lorsque Ki Seok aperçoit Ji Hwan, il est difficile pour lui d’en détourner le regard à moi que ce dernier ne puisse le voir bien entendu. L’adolescent mourrait de honte s’il se faisait prendre en train de le dévorer des yeux ! Ou bien lorsqu'il se croise dans un couloir, Ki Seok se cache comme il le peut ou s'écrase contre un mur et se fait le plus petit possibleEt puis ce caractère à la fois agréable et parfois insupportable ! Ki Seok en devient fou ! Mais il reste à l’écart, ne va jamais lui adresser la parole. Après tout, pourquoi Ji Hwan parlerait au jeune androgyne ? Celui dont la plus part des gens se moquent. Celui qui traîne la nuit dans l’orphelinat pour chanter sa solitude. Ce n’est pas un fossé qui sépare Song Ji Hwan et Kim Ki Seok, c’est un monde !

La vie n’est pas toujours simple dans cet orphelinat et se trouver une passion qui nous pousse à toujours aller de l’avant est quelque chose de très important. Kang Sun Joo et Kim Ki Seok se sont trouvés les mêmes, la danse et la musique. Et même si Ki Seok ne peut plus danser, il chante. Un soir alors qu’il se trouvait dans sa salle déserte à chanter, Sun Joo qui ne trouvait pas le sommeil et avait entrepris une expédition dans l’école s’était arrêtée à l’entrée de la salle et l’avait écouté. Lorsque Ki Seok termina le morceau et rouvrit ses yeux jusqu’alors clos, il croisa le regard de Sun Joo et vit briller dans ses yeux la même flamme qui l’animait lorsque ses oreilles captaient ne serait-ce qu’une seule note de musique au milieu d’un brouhaha. Et elle s’en alla sans prononcer un mot. Les jours suivants, Ki Seok la croisa plusieurs fois et ils ne firent qu’échanger quelques regards sans rien se dire. Parfois, les mots sont inutiles pour se comprendre.

La vie n’est pas toujours simple dans cet orphelinat et se trouver une passion qui nous pousse à toujours aller de l’avant est quelque chose de très important. Kang Sun Joo et Kim Ki Seok se sont trouvés les mêmes, la danse et la musique. Et même si Ki Seok ne peut plus danser, il chante. Un soir alors qu’il se trouvait dans sa salle déserte à chanter, Sun Joo qui ne trouvait pas le sommeil et avait entrepris une expédition dans l’école s’était arrêtée à l’entrée de la salle et l’avait écouté. Lorsque Ki Seok termina le morceau et rouvrit ses yeux jusqu’alors clos, il croisa le regard de Sun Joo et vit briller dans ses yeux la même flamme qui l’animait lorsque ses oreilles captaient ne serait-ce qu’une seule note de musique au milieu d’un brouhaha. Et elle s’en alla sans prononcer un mot. Les jours suivants, Ki Seok la croisa plusieurs fois et ils ne firent qu’échanger quelques regards sans rien se dire. Parfois, les mots sont inutiles pour se comprendre.