• année d'arrivée : 2oo6
• motifs : meurtre de ses parents et sa soeur jumelle
• année d'injection : 2oo9

• description don : « Le feu est mon ami, je le contrôle à ma guise et c’est plutôt plaisant puisque c’est l’élément le plus craint. Mais j’ai un petit truc en plus, je l’ai découvert récemment, ma voix. Oui je sais parler bande d’idiots ! Ce que je veux dire c’est qu’une simple phrase peut vous transformer en torche humaine. Alors soyez vigilent avec moi, car je peux vous offrir un aller simple et rapide en enfer. »
• état de maîtrise : Excellent

• Informations notables : écrire ici

« Des rires résonnaient dans cette pièce couverte d’un papier peint grotesque représentant un cirque, où des jouets étaient éparpillés un peu partout, un sacré désordre où seul deux petites filles âgées de cinq ans s’y retrouvaient en attrapant des poupées par ci et par là. Elles étaient identique, seul leurs vêtements les différenciaient, deux adorables jumelles qui croquaient la vie à pleine dent, enfermés dans leur bulle magique où troll et licorne se côtoyaient. La porte fermée les préservait de l’atroce réalité qui s’écoulait au rez-de-chaussée. Tandis que leurs petites voix résonnaient contre les murs, chantant diverses berceuses, des bruits des pas se firent entendre dans les escaliers, des pas lourd, oppressants voir même menaçants. Puis plus rien, le noir complet. Le soleil venait de se coucher dans ce monde féérique, les carrousels s’étaient teintés de rouges alors qu’un corps gisaient au milieu des peluches portant les traces du carnage qu’il y avait eu lieu : le massacre d’une famille entière, enfin pas tout à fait, puisque là tapis dans l’armoire de la chambre, les policiers retrouvèrent l’une des jumelles, l’unique survivante. Aussitôt emmené aux services sociaux elle fut finalement déposé dans un orphelinat. Un choc terrible pour cette enfant qui respirait la joie de vivre, qui avait une famille parfaite et vivait le parfait bonheur. Sa vie s’était brisée durant cette sombre après - midi d’Avril et aucun autre enfants ne pourrait remplacer sa moitié, une partie d’elle, sa sœur. Et c’est pour cela qu’elle s’enferma dans un mutisme, tout en s’isolant. Cet endroit était remplit de douleur, et l’est toujours aujourd’hui, elle voulait s’enfuir, se réveiller de ce cauchemar, pourquoi était-elle la seule survivante ? Pourquoi a-t-elle été le témoin du meurtre de sa sœur ? Pourquoi elle ? Quelques années ont passé, et le mal s’était légèrement dissipé, finalement les autres orphelins n’étaient pas si différent d’elle, et quelques amitiés virent le jour. Mais un seconde évènement vint ternir cette vie qui commençait enfin à briller. Cette fois ce fut par une belle matinée ensoleillée, une femme qui vient l’avertir qu’un couple serait intéressé pour l’adopter, naît donc l’espoir d’une nouvelle vie … une nouvelle vie oui mais ce ne fut pas celle à laquelle la petite fille pensait. Une pièce immaculée froide où flottait une odeur pestilentielle de produit désinfectant, bien loin d’un bureau accueillant où vos nouveaux parents attendent. La petite se retrouvait attaché à un fauteuil, entourée d’hommes en blouses blanches, une peu soudaine l’avait envahit et elle commençait à se débattre avant de ressentir une douleur vive retourner son corps. Un cri strident, des pleurs, cette sensation que ses petits membres brûlaient, que son cœur explosait à chaque battement. Une isolation de quelques mois puis un incendie dans sa chambre pendant son sommeil. À onze ans on ne comprend pas forcément tout, et lorsque on apprend qu’un pouvoir coule dans vos veines la folie est le seule refuge. La pauvre enfant sombra alors dans une période de schizophrénie où la voix de sa sœur résonnait en elle, avant de retrouver la raison aussi rapidement. L’adolescence aidant, la jeune fille fit avec ce « don de pyrokinésie » comme le disait si bien son tuteur. Mais pour elle cela ressemblait plus à une malédiction horrible. C’est pour cela que la jeune fille ne fit aucune effort durant toutes ces années pour le dompter. Aucun jusqu’à ce jour … une promenade en ville exceptionnelle, une bouffée de chaleur insoutenable avant de s’évanouir au beau milieu d’une ruelle. Un homme qui la prend sous son aile le temps qu’elle se réveille, et voilà une seconde bouffée de chaleur, mais preuve d’un coup de foudre cette fois-ci et non de son don. Voilà une raison valable pour elle de savoir le contrôler : l’amour. Malgré le fait qu’elle garde ses sentiments, elle est bien motivée à contrôler cet incendie pour pouvoir le voir au maximum et ne lui faire aucun mal, mais également pour la vengeance qu’elle prépare depuis tout ce temps. Cette histoire est la mienne, toutes ces aventures m'appartiennent, je vis avec et le futur me réserve sûrement encore beaucoup de surprises. »

« Le feu. Elément dangereux mais vital à le fois, quelque chose qu’on ne peut dompter ou alors avec énormément de mal. Sa symbolique diffère selon les pays, mais généralement on l’associe au volcan. Cette montagne en apparence paisible mais pourtant si puissante, prête à exploser à n’importe quel moment. Le volcan qui dort en moi depuis des années est prête et n’attend qu’un signe du destin, qu’un petit élément déclencheur pour déverser sa haine. Aux premiers abords je suis une jeune fille calme, presque froide mais la réalité en est tout autre puisque il suffit que quelque chose ne me plaît pas pour m’enflammer au premier comme au deuxième sens du terme afin de réduire en cendre la personne qui a provoqué cette situation. Il m’en faut très peu puisque il y a toujours cette braise au fond de moi qui ne demande qu’à grandir. On dit également que cet élément représente les enfers dans la religion chrétienne … Et bien on dit de moi que je suis un démon prêt à tout pour arriver à ses fins, sadique à souhaite, aimant voir les autres souffrir. C’est la vérité. Petite j’arrachais les ailes des papillons et maintenant je m’amuse à brûler quelques mains ou visages. Le feu prélève du dioxygène, et bien moi aussi. Je m’amuse à calculer comment torturer, retirer ce qui vous ait le plus cher pour vous menez à une asphyxie lente et douloureuse. Mais le feu représente également l’amour, et aussi surprenant que cela puisse paraître il brûle en moi à cause de lui. Il est le seul à me dompter sans rien faire … je me trouve ridicule en sa présence, on dirait un vieux marshmallow tout fondu. Pour le coup c’est lui le feu et moi le pauvre objet victime de son charme dévastateur . Si seulement cet amour n’était pas à sens unique. Pour terminer dans la vie il y a ces personnages, courageuses et n’ayant peur de rien, elles maîtrisent avec brio l’incroyable incendie qui me consume et de ce fait je suis une tout autre personne. Malheureusement c’est rare, et elles se comptent sur les doigts d’une main. »