• année d'arrivée : 2004
• motifs : La mère de Jun Hwang ne voulait pas d'enfant au départ, c'était une jeune femme belle et pleine d'avenir dans la chanson, quant à son fiancé, il a disparu du jour au lendemain sans rien dire. Elle a laissé Jun Hwang à sa mère pendant un certain temps jusqu'à-ce que celle-ci meurt prématurément. L'enfant, qui n'avait que cinq ans à l'époque à alors été envoyé à l'orphelinat sans plus de cérémonie, Jun Hwang n'a gardé aucun souvenir de ces cinq années passés avec "sa famille".
• année d'injection : 2006

• description don : "Je suis l'un de ces chanceux qui ont reçu un don. Je ne m'en vante pas, si ça peut vous rassurer, mais j'avoue que mon don est pratique. Je contrôle l'eau. Je peux la glacer, la faire bouillir, la faire s'évaporer, la déplacer partout, en crée de grandes boules, c'est un pouvoir en or d'après moi. Je m'en sers assez souvent, de toute façon, à quoi bon faire comme si de rien était. La chose la plus pratique lorsqu'il y a une bagarre, c'est le fait de pouvoir faire remonter l'eau de son ennemi à ses poumons pour le faire se noyer quelques instants, histoire de bien lui foutre les chocottes. Je n'aime pas être méchant, et encore moins me servir de mon don ainsi, mais parfois, je suis obligé de l'utiliser dans ce sens là, bien que ça ne me soit arrivé qu'une fois en tant d'années et personne ne l'avait remarqué juste la personne concernée. L'eau c'est bien, c'est ce qui permet que la vie des humains est possible, autant que l'oxygène le permet. Je n'aime pas l'idée d'être un jour, utilisé comme machine à tuer."
• état de maîtrise / stade : Il le maîtrise presque parfaitement, il n'a pas encore essayer toutes ses idées pour son don, mais il contrôle tout ce qu'il a déjà essayé.

• Informations notables : Il a peur des abeilles. Il est allergique au pollen. Il est fan des chats à un point qu'il ne peut pas s'empêcher de les prendre dans ses bras & Il a horreur des bébés.

Tout le monde ne peut pas se vanter d'être né dans une bonne famille, et le peu de gens qui peuvent le faire n'en sont pas souvent très fier. Mon nom est Jun Hwang et si j'aurai pu, j'aurai voulu naître autre part que dans une famille aisée. Ma mère ne voulait pas d'enfants. Elle les détestait, c'est du moins ce que je crois. Je me rappelle de vagues souvenirs concernant ma grand-mère, c'est elle qui me gardait lorsque j'étais un simple gamin, innocent et pleins de rêves. L'être humain est rempli de cruauté et de lâcheté, si bien que je n'ai aucun souvenir de mon père, il a quitté ma mère avant ma naissance. J'ai beau ne pas garder très bonne mémoire de mes cinq ans, je sais ce que m'a dit ma génitrice avant de ma laisser dans cet orphelinat.

- Prends soin de toi, et grandi bien.

Voilà les derniers mots que ma mère a prononcé à mon intérêt. Je crois bien que depuis ce jour, je me suis dit que jamais je n'aurai d'enfant, pour la simple et bonne raison qui est que comme ça, je ne les abandonnerai pas lâchement. A l'orphelinat, tout était plutôt calme. Les autres ne venaient pas vraiment me déranger, et je n'en demandais pas plus, je voulais rester seul, dans mon coin, à dessiner et à regarder le plafond. Il y a de moins en moins d'enfants solitaires si on en croit les adultes, mais dans un orphelinat, c'est assez courant. Nous avons tous des secrets, et je pense qu'au départ, nous sommes encore bouleverser. Je ne suis pas bon comme psychologue, en faîte, je me fiche bien de savoir ce que pense les gens au fond d'eux.

- Tu vas bien ? T'es tout pâle..

Cette phrase, jamais on n'avait osé me la sortir. Je me rappelle de cette fillette aux longs cheveux bruns qui souriait gentiment, sans se rendre compte qu'elle n'était pas la bienvenue dans mon monde. Je l'avais fixé pendant quelques minutes avant de lui répondre qu'elle devait partir si elle ne voulait pas se retrouver pendu par les pieds. Je pensais que mes menaces agiraient, comme sur la plupart des gosses qui avaient essayer de m'approcher, mais cette petite était tellement naïve qu'elle s'installa à mes côtés.

- Les autres disent que tu es méchant, c'est vrai ?

Sa remarque m'avait fait un peu sourire, peut-être même le premier sourire sincère. J'avais haussé des épaules, prenant un air innocent, peut-être qu'elle allait me servir à quelque chose. Du genre, partir de cette endroit? Je n'aimais pas vraiment être enfermé entre quatre murs, et encore moins au bout milieux d'enfants de mon âge qui s'apitoyaient sur leur sort. J'ai donc passé deux ans ainsi ; à fuir les autres et à regarder de haut ceux qui osaient m'approcher. Et un jour, j'ai pu enfin comprendre quelque chose qui m'intriguait : Pourquoi aucun de mes compagnons de "cellules" ne se faisaient pas adopter?

- Reste calme, ce n'est qu'une piqure jeune homme.

Un enfant, c'est naïf. Il croit tout ce qu'on lui dit, j'ai cru tout ce qu'on m'a dit et voilà où j'en suis. Je n'avais pas broncher, je les avais laissé faire, laissé mené à bien une expérience qui aurait pu me tuer ou peut-être pire, me rendre stupide? Je ne voyais aucune menace autour de moi, juste des adultes pour qui je devais avoir du respect pour la simple et bonne raison qu'ils m'avaient donnés un toit et à manger, mais peu de temps après l'injection du sérum, j'ai compris pourquoi ils avaient été si gentils. La piqure avait été en faîte une sorte de somnifère, étant docile avec les adultes, ils en avaient profiter pour m'injecter le sérum et depuis, ça n'a pas vraiment été pareil que les journées banales que j'avais vécu auparavant.

- KIAAAAAH ! C'est quoi ce bordel ?!

Oui, même les enfants de sept ans peuvent parfois être très vulgaire, moi en particuliers. J'avais hurlé après avoir une vague d'eau se soulever de mon verre, dans ma chambre. Terrorisé, je n'avais pas compris de suite ce qu'il se passait. J'étais censé aller en classe avec les autres orphelins, la tête encore embrumée par le sommeil. J'avais cru avoir rêver et m'étais dirigé alors d'un pas nonchalant vers la salle de classe, mais la semaine d'après, le phénomène se reproduisit, encore et encore jusqu'à-ce que je comprenne que ce n'était pas du tout au manque de sommeil et que j'avais réellement changé depuis le jour où on m'avait endormi dans une salle grise et froide.

- Aller ! Un petit effort...J'y suis presque...

Chaque jour, j'ignorai les paroles lasses de mon amie, la brunette que j'avais rencontré auparavant qui se nommait Min Lys. Personne ne parlait de son pouvoir ou de sa maladie. Min Lys, depuis qu'elle avait disparu pendant quelques jours s'étaient refermées sur elle même et semblait mal au point, mais j'étais beaucoup trop occupé avec mon propre don pour m'en rendre compte. Enfermé dans ma chambre pendant des semaines et des mots, j'essayais de trouver une solution à ce problème. Ce n'était pas normal, je n'étais pas normal, cet orphelinat ne l'était pas plus et encore moins les gens qui y vivaient. Pourtant, avec le temps, je m'y suis fait, commençant à faire confiance aux autres et à me montrer un peu plus sociable tout en restant méfiant.

- Prêts? A trois on y va..Un.. Deux.. Tr... QUOI ?!

La natation, c'est tellement bien, sauf quand tout le monde s'arrête pour fixer les filles qui passent en maillot de bain. Concentré dans mon sport préféré, je n'aimais pas vraiment être dérangé, même si c'était par la gente féminine, et puis même pas la gente masculine, fallait pas venir m'embêter quand j'étais dans l'eau et même encore aujourd'hui. Le temps passe lentement lorsqu'on n'a pas une vie normale, maintenant que je suis majeur, j'espère bien trouvé une idée pour partir de l'orphelinat, faudra peut-être même que je fasse du chantage au directeur...Non... Inenvisageable, vu comment on nous traite lorsqu'on essaye de s'enfuir... Bref, je réfléchirai à cette question plus tard.