Yeongung Hagwon est une académie formant aux métiers ayant un rapport avec l'univers des pokemons. Situé sur l'île Jeju, une île aussi populaire que sauvage, elle offre aux étudiants un cadre idéal. Plage, forêt, étang, volcan, tout ça réuni dans un même endroit on dit que l'île Jeju est le paradis des pokemons, puisque toutes les espèces y sont représentées. Les élèves de l'école sont 'divisés" en deux groupes, la filière Kwansup qui forme aux métiers des soins et du bien être des pokemons et la filière Yashim qui forment les dresseurs et coordinateurs pokemons. Les uns se soucient du confort de ces petites créatures, les autres de booster leurs performances, qui a tort qui a raison ? Nous le serons jamais vraiment.

En 2015, une nouvelle école voit le jour ; Highlight Academy. Une école très secrète dont personne ne connait vraiment les principes. Certains disent que c'est une prestigieuse académie réservée uniquement aux personnes dites spéciales. Cela n'ont pas totalement tort. Il s'agit bien de personnes spéciales mais pas comme vous pouvez le penser, ce ne sont pas des élèves au QI extrêmement élevé. Ces élèves choisis avec intention ont tous été rejeté par la communauté 'des gens normaux', ici ils ont une seconde chance. Mais bien sûr cela ne se fait pas sans qu'il y ait une idée derrière la tête du principal ; en échange ils deviennent des cobayes sans qu'ils ne le sachent. Ils sont doté de dons et afin d'avoir une chance de devenir le meilleur de l'académie pour commencer une nouvelle vie, ils se font la guerre. Mais ici vous n'êtes pas seul, tout un clan est avec vous ...

Corée, 1930. Voilà à présent 20 ans que le pays est sous le joug japonais. Ce qui n'était au départ qu'un simple protectorat à la fin de la guerre russo-japonaise et un accord militaire joint s'est transformé en une annexion pure et dure. Des mouvements libertaires ont réussi à rendre le régime un peu moins sévère pour le peuple coréen. Mais des inégalités subsistent... Le Japon apporte à la Corée, pays appauvri et longtemps fermé, de nouvelles perspectives d'avenir, modernisant ses industries, sa littérature... Nous sommes dans la période de l'entre-deux guerre où la misère n'est pas encore trop valable mais où la différence entre les habitants des village et de la capitale, Séoul, se font de plus en plus nets. Avec le Japon et l'ouverture du pays, les modes et les façons de vivre changent et évoluent... Certains restent bien encrés dans leurs traditions, d'autres préférant s'adonner à ce vent de nouveauté et s'adapter au mode de vie dits « modernes » apportés du Japon en provenance d'Europe ou des États-Unis.

« Bienvenue à Usagi Island –

Tout d’abord, je vais me présenter. Je suis le Docteur Midori Arisugawa, mais appelez moi donc doc’Mido, c’est plus joli vous ne trouvez pas ? ~ Mon mari est le Docteur Keiichiro Arisugawa, ou doc’ Kei … vous m’avez comprise. Vous ne le savez peut-être pas mais vous vous trouvez actuellement sur Usagi Island.

Avant de vous expliquer le pourquoi du comment de cette île, je me vois dans l’obligation de vous raconter notre histoire, à Kei et moi, pour comprendre réellement quel est l'objectif de cet endroit.

J’étais une jeune femme plongée jusqu’au cou dans les études de psychologie, et j’adorais cela, lui, était un jeune interne en neurologie provenant d’une riche famille de négociateurs d’objets d’arts… Bref, nous étions faits pour nous rencontrer et ce fût le cas un matin de décembre. Comme dans ces films romantiques à l’eau de rose, nous nous sommes littéralement tombés dessus à la bibliothèque, le coup de foudre au premier regard. Deux ans plus tard nous nous sommes mariés, puis deux années encore passèrent avant que naquisse un petit garçon, fruit de notre union, Akira.

Il était toute notre vie, mais quand il eût douze ans, nous nous rendîmes compte qu’il y avait quelque chose qui avait changé en lui : il n’était plus le mignon petit garçon innocent de son enfance. Au contraire, il était devenu un être associable avec tout le monde, voire agressif avec nous, mais nous nous disions qu’à cet âge-là, c’était bien normal… C’est peut-être parce qu’il était notre fils ou encore parce que nous étions trop aveugles. Mais ni la brillante psychanalyste, ni le neurologue mondialement reconnu que nous étions devenus ne se rendirent compte avant ses quatorze ans qu’il y avait un véritable problème. Quand nous le retrouvâmes baignant dans son sang dans la salle de bain, notre raison refit surface. Notre fils avait fait une grave dépression et s’était suicidé, et nous ne nous étions rendu compte de rien, de rien du tout… Avant la Fin.

Kei et moi ne nous remîmes jamais de la disparition d’Akira. Il était impossible pour nous d’imaginer de continuer à vivre sans lui. Nous avons donc décidé d’acheter une île perdue au milieu de l’Océan Pacifique et de finir notre vie là-bas, coupés du monde.

Pendant cinq longues années, nous n’avons rien fait, à part attendre la mort sur cette île que l’on baptisa Usagi Island, en hommage au doudou de son enfance.

On pensait que notre vie se terminerait ainsi. Mais un matin, six années exactement après sa mort, Kei me dit cela : « Midori, je sais que notre couple est mort avec Akira, cependant je pense qu’il est temps de s’associer pour essayer de comprendre ce qu'il s’est passé dans la tête de notre bébé pour qu’il en vienne à s’ouvrir les veines à seulement quatorze ans ! » Cette déclaration a agi comme un électrochoc sur l’épave que j’étais devenue ces dernières années. Ainsi, grâce à Kei, notre vie a repris. Nous nous sommes plongés corps et âmes dans notre travail afin d'atteindre notre objectif : savoir pourquoi Akira s'était donné la mort.

Après des années de recherche intensive, ce fût un procès qui nous apporta la réponse. L’ancien professeur principal d’Akira, celui qu'il avait eu vers douze ans, était accusé d’attouchements sur certains des enfants dont il avait la charge… C’était donc pour ça. Nous en étions persuadés… Mais alors, d’autres questions se posèrent : pourquoi ne nous en avait-il pas parlé ? N’y avait-il donc aucun adulte à qui il aurait pu se confier et ainsi alléger sa blessure ? Pourquoi ne s'était-on rendu compte de rien ? Etc., etc… C'était une spirale sans fin.

Nous prîmes alors les choses en main : puisque nous n’avions pas été là pour notre propre enfant, nous serions là pour ceux des autres ! Ceux que personne ne comprenait ou ne voulait pas comprendre. Nous serions là pour aider ces âmes en détresse que personne n’arrivait à aider, ces esprits perdus dans la jungle de la vie, parmi tant d’autres… Nous avons donc fondé dix ans exactement après la mort d’Akira, de notre bébé, Usagi Town.

Cette île a comme seul et unique but de permettre à ces enfants égarés de retrouver le chemin de l’espoir et de permettre à ces enfants détruits par la vie de se reconstruire. »

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Feras-tu partie de ces âmes en perditions et esprits perturbés qui recherchent la lumière ou de ces employés qui les aident, sans doute pour essayer de se racheter d’une erreur commise ? Réussiras-tu à échapper aux ténèbres logés au plus profond de ton être grâce aux autres ou au contraire en aidant les autres ? Seras-tu un simple visiteur de quelques semaines ou un pensionnaire permanent de l’ile (au cimetière peut-être…) ? C’est à toi de voir, car Usagi Island est bien ta dernière chance pour changer ton avenir déjà bien noir…

« Maman, pourquoi tu ne m’a pas … »
La question du jeune Chang resta en suspens, flottant dans un air lourd d’appréhensions et de questions. Personne n’était dans la cuisine ni dans les autres pièces de la maison. Vous pourriez très bien penser que sa génitrice est partie travailler sauf qu’avec son arrêt de travail dû à une chute, cela peut paraître étrange. Inquiet, le jeune adulte s’approcha de la porte et sorti en mesurant ses pas, ayant peur de ce qu’il allait trouver. Et qu’elle ne fut pas sa surprise de découvrir sa ville d’origine mais avec des habitants qu’il ne connaissait pas, lui qui, ayant grandi dans ce lieu, savait l’identité de chacun. Un frisson se répandit dans sa colonne vertébrale et irradia dans tout son corps.

Où suis-je ? Se demanda-t-il tandis qu’il avançait, nus pieds, dans la rue. Une jeune femme aux cheveux d’ébène s’arrêta à sa hauteur et ne se gêna pas pour le regarder de haut en bas. Ses yeux laissaient transparaître toute son animosité à son égard, chose qu’il ne comprit pas. Tu n’es pas chez toi Terrien. Le Conteur se joue bien de vous ! Vous êtes ses pions dans un immense échiquier. Bah ! Du moment qu’il ne nous touche pas, ça m’est égal qu’il vous contrôle par sa magie. Mais ne t’avise pas à prendre le contrôle d'Abyrna avec ceux de ton espèce ! Puis elle s’éloigna en lui récitant une marée d’injures toutes plus blessantes les unes que les autres. Le souffle court par tant de méfiance, Chang se laissa aller contre la barrière de son jardin. Alors cet homme qu’il avait vu en dormant n’était donc pas un rêve et sa berceuse non plus ? Cette ville n’était pas la sienne et pourtant elle lui ressemblait comme deux gouttes d’eau. Mais où se trouvait-il ?

Alors c’est toi le nouveau ? Lui susurra Jin à l’oreille en laissant échapper un rire cristallin. Voici quelques jours que Chang était arrivé et il avait déjà fait la rencontre d’autres personnes venant de son lieu d’origine. Il afficha un sourire contrit à la demoiselle qui s’amusait à ses dépens avant d’aller serrer la main à celui qui semblait être le doyen du groupe et sûrement celui qui prenait les décisions.

Bienvenue jeune homme. Abyrna est un lieu parallèle au notre où la magie règne. Quelque chose se trame mais je ne saurais t’expliquer ce que c’est. Mais méfie-toi, le danger rôde et nous ne sommes pas à l’abris de nouvelles actions de ce soit disant conteur …